Le Ministre de la Décentralisation reçoit dans son bureau la représentante de l’OIM.

En ce mercredi 23 octobre 2024, le Ministre Délégué Chargé de la Décentralisation, S.E KASSIM HAROUN ALI, a reçu dans son bureau, la représentante résidente de l’OIM à Djibouti. Cette visite s’inscrit dans le cadre des relations de partenariat qui existent entre le Ministère de la décentralisation et l’agence onusienne chargée des migrations.

Ce partenariat consiste essentiellement à l’appui apporté aux collectivités territoriales dans la gestion de la migration à l’échelon local. Dans un premier temps, le Ministre a réservé un accueil chaleureux à la représentante à laquelle il a adressé des mots de bienvenue. Il a ensuite présenté un bref exposé de la mission du Ministère et de la stratégie définie par le Ministère pour accompagner les collectivités territoriales confrontées à la question de la migration.

Le Ministre a mis en exergue l’attention particulière que S.E le Président de la République accorde à la problématique migratoire. Selon le Ministre, la migration irrégulière pose de nombreux défis au gouvernement qui réfléchit aux voies et moyens pour résoudre ce phénomène transnational. La représentante de l’OIM a d’abord remercié le Ministre pour son accueil chaleureux et pour l’avoir reçu dans son bureau.

Elle a par la suite évoqué avec le Ministre l’excellente relation de coopération que son organisation entretient avec le conseil régional d’Obock. Une bonne coopération concrétisée par la délégation de la gestion de la fabrique de recyclage des déchets plastiques au profit du conseil régional d’Obock. La représentante reconnait que la problématique de l’immigration illégale s’est amplifiée ces derniers temps et elle attribue ce phénomène à l’instabilité politique qui prévaut en Éthiopie.

Selon la représentante de l’OIM, la solution à cette situation serait de mener des actions coordonnées entre les différents acteurs nationaux intervenant dans la gestion de la migration et de solliciter l’aide internationale en attirant l’attention de la communauté internationale sur l’impact néfaste de la migration clandestine sur la société djiboutienne. L’entrevue a pris fin sur l’engagement de deux parties à organiser des rencontres mensuelles pour faire le point de la situation en matière de gestion migratoire.